Here, we determined the effect of bovine lactoferrin (bLF) on the minimum inhibitory concentration (MIC) of ampicillin and trimethoprim-sulfamethoxazole in Shigella . Using a microdilution method, the MIC was determined in the presence or absence of bovine lactoferrin (10 mg/mL) on 88 Shigella strains (56 Shigella flexneri , 15 Shigella boydii , 13 Shigella sonnei , and 4 Shigella dysenteriae ) previously isolated from peruvian children <2 years old. A fold change of 2 or more in MIC values was considered significant. For ampicillin, 67 (76%) strains were highly resistant; one-third of the strains (32%) showed a decrease in ampicillin MIC in the presence of LF. This was more typical of MIC values in less resistant strains. For 7 (8%) ampicillin-resistant strains, the decrease in the MIC resulted in the strains reaching the cutoff for susceptible in the presence of bLF. For trimethoprim-sulfamethoxazole, 93% of the isolates (n = 82) were highly resistant and only 4 isolates (5%) decreased their MIC in the presence of bLF. None of the trimethoprim-sulfamethoxazole resistant strains became susceptible in the presence of LF. The decrease in the MIC in the presence of bLF seems to depend on the mechanisms of action of each antibiotic. In vivo studies are needed to further evaluate bLF as a coadjuvant to antibiotic treatment of resistant Shigella.
Nous déterminons l’effet de la lactoferrine bovine (bLF) sur la concentration inhibitrice minimale (CIM) de l’ampicilline et du couple triméthoprime-sulfaméthoxazole envers Shigella. En utilisant une méthode de microdilution la CIM a été déterminée en présence ou en absence de bLF (10 mg/mL) sur 88 souches de Shigella (56 S. flexneri, 15 S. boydii, 13 S. sonnei et 4 S. dysenteriae) isolées précédemment chez des enfants péruviens de moins de deux ans. Un changement de valeur de CIM de deux fois ou plus était considéré significatif. Soixante-sept souches (76 %) étaient hautement résistantes à l’ampicilline; la présence de bLF diminuait la valeur de CIM de l’amplicilline sur le tiers des souches. Cette diminution des valeurs de CIM s’observait surtout sur les souches moins résistantes. La présence de bLF amenait sept souches résistantes à l’ampicilline (8 %) à l’intérieur des limites permettant de les considérer comme sensibles. Quant au triméthoprime-sulfaméthoxazole, 93 % des isolats y étaient hautement résistants, les valeurs de CIM n’étant diminuées par la bLF que sur 4 isolats seulement (5 %). Aucune souche résistante au triméthoprime-sulfaméthoxazole ne devenait sensible en présence de lactoferrine. La diminution de CIM en présence de bLF semble dépendre du mécanisme d’action de chaque antibiotique. Des études in vivo sont nécessaires pour évaluer le potentiel de la bLF comme adjuvant au traitement antibiotique des souches de Shigella résistantes.